10 GUERRES DE RELIGIONS (avec interet ou pretexte religieux , 264 ans cumulé)
Les batailles de Mohammed (622-632), Croisades ( 1095-1291), Croisades contre les Hussites (1421-1431), Croisade des Albigeois , Guerres de religion (1500-1600), Guerre de Trente Ans (1618-1648), Seconde Intifada (2000-?), guerre d'Afghanistan (2001-?) guerred'Irak (2003-?) Deuxième guerre du Liban (2006) Guerre du Mali (2013)
150 GUERRES LAÏQUES (sans interet ou pretexte religieux, 1320 ans cumulé)
Guerre des Mercenaires (Carthage) (241 - 238 av. J.-C.) Guerre de Troie Guerre lélantine (740 av. J.-C.) Première guerre de Messénie (737-716 av. J.-C.) Deuxième guerre de Messénie (668-654 av. J.-C.) Première guerre médique (490 av. J.-C.) Deuxième guerre médique (480-479 av. J.-C.) Guerre du Péloponnèse(431-404 av. J.-C.) Guerre civile de Corcyre (427 av. J.-C.) Guerre de Corinthe (395-387 av. J.-C.) Guerre de Dix Ans (356-346 av. J.-C.) Guerre lamiaque (323-322 av. J.-C.) Guerre chrémonidéenne (268-261 av. J.-C.) Guerres samnites (343 av. J.-C. - 304 av. J.-C.) Guerre de Pyrrhus en Italie (280 av. J.-C. - 272 av. J.-C.) Guerres puniques (264 av. J.-C. -146 av. J.-C) Guerre de Mithridate (-88 -63) Guerres de Macédoine (215-168 av. J.-C.) Guerre de Numance (137 av. J.-C. - 133 av. J.-C.) Guerre de Jugurtha (111 av. J.-C. - 105 av. J.-C.) Guerre sociale (89 av. J.-C.- 87 av. J.-C.) Guerre servile (73 av. J.-C.) Guerre des Gaules (58 av. J.-C - 51 av. J.-C ) Guerre civile romaine (49 av. J.-C. - 45 av. J.-C.) (44 av. J.-C. - 31 av. J.-C.) Première guerre des Daces (printemps101 - automne 102) Seconde guerre des Daces (105-106) Campagne arménienne (octobre 113 - 114) Campagne mésopotamienne (115 - 116) Première guerre contre Palmyre (été 272) Seconde guerre contre Palmyre (273) Reconquête de l'Empire Gaulois (274) Conquête normande de l'Angleterre (1066) Guerres Baussenques (1144-1162) Première Guerre de Cent Ans (1159-1299) Guerre de Succession de Champagne (1216) guerre de la vache (Wallonie) (1275-1278) guerre de Navarre (1276) Guerre de Succession du Limbourg (1283-1288) Guerre des Gugler (1375), Guerre de Cent Ans (1337-1453) Première guerre de Succession de Bretagne (1341-1364) Guerre de la hottée de pommes (1428-1429) Guerre des deux Pedro (1361-1363) Ancienne guerre de Zurich (1436-1450) Guerre fratricide de Saxe (1446-1451) Guerre de Treize AnsGuerre des Deux-Roses (1455-1487) Guerre folle (1485-1488) Guerre franco-bretonne (1489-1491) Guerre de Sept Ans(1756-1763) Guerrede la Conquête (1756-1760) Guerre des Emboabas (1707-1709) Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique (1778-1781) Guerre du Pêcher (1655) Guerres d'Italie (1494-1559) Guerre russo-suédoise de 1495-1497 Guerre des Comtes (1534-1536) Guerre des Paysans (1524-1525) Guerre de Livonie (1558-1583) Guerre nordique de sept ans (1563-1570) Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568-1648) Guerre russo-suédoise de 1590-1595 (1590-1595) Guerre du Rappen (1591-1594) Guerre d'Ingrie (1610-1617) Guerre polono-suédoise (1617-1629) Guerre de Trente Ans (1618-1648) guerre de Dix Ans (1634-1644) Guerres anglo-hollandaises (1652-1784) Guerre de Succession de Mantoue (1629-1631) Guerre de Restauration (1640-1668) Guerre civile anglaise (1642-1651) Première Guerre du Nord (1655-1660) Guerre de Dévolution (1667-1668) Guerre de Hollande (1672-1678) Guerre de la ligue d'Augsbourg (1688-1697) Grande Guerre du Nord (1700-1721) Guerre de Succession d'Espagne (1701-1713) Guerre de Succession d'Autriche (1740-1748) Guerre des Chapeaux ou Guerre russo-suédoise (1741-1743) Guerre de Sept Ans (1756-1763) Guerre russo-suédoise (1788-1790) Première Guerre mondiale (1914-1918) Seconde Guerre mondiale (1939-1945) Guerre d'Hiver (1939-1940) Grande Guerre patriotique (1941-1945) Guerre du Pacifique (1941-1945) Guerre froide Guerres de la Révolution et napoléoniennes (1792-1815) Guerre de la première coalition (1792-1797) Campagne d'Italie (1796-1797) Campagne d'Égypte (1798-1800) Guerre de Vendée (1793-1796) Quasi guerre (1798-1800) Guerre de la deuxième coalition (1799-1801) Guerre de la troisième coalition (1805-1806) Guerre de la quatrième coalition (1806-1808) Guerre d'Espagne (1808-1813) Guerre de la cinquième coalition (1809) Guerre de la sixième coalition (1812-1814) Campagne de Russie Guerre de la septième coalition : Campagne des Cent-Jours (1815) Guerre napolitaine Septième guerre russo-turque (1806-1812) Guerre de Finlande (1808-1809) Guerre d'indépendance grecque (1821-1828) Huitième guerre russo-turque (1828-1829) Guerre civile portugaise (1828-1834) Guerre des Demoiselles (1829-1832) Première guerre carliste (1833-1840) Guerre du Sonderbund (1847) Guerre de Crimée (1854-1856) Campagne d'Italie (Seconde guerre d'indépendance) (1859-1860) Guerre des Duchés (1864) Guerre austro-prussienne (1866) Guerre franco-allemande ou franco-prussienne (1870-1871) Neuvième guerre russo-turque (1877-1878) Guerre italo-turque (1911-1912) Première guerre balkanique (1912-1913) Deuxième guerre balkanique (1913) Guerre civile russe (1918-1921) Guerre civile finlandaise (1918) Guerre russo-polonaise (1920-1921) Guerre gréco-turque (1920-1923) Guerre civile irlandaise (1922-1923) Guerre civile espagnole (1936-1939) Guerre de Continuation (1941-1944) Guerre de Laponie (1944-1945) Guerre civile grecque (1945-1949) Guerre civile d'Irlande du Nord (1969-1998) Guerre en ex-Yougoslavie (1991-1999) Guerre civile de Moldavie (1992) Première guerre de Tchétchénie (1994-1996) Deuxième guerre de Tchétchénie (1999-?) Guerre civile de Macédoine (2001) Guerre de 1812 Guerre de la pâtisserie (1838) Guerre américano-mexicaine (1846-1848) Guerre Pérou-Equateur 1853 Guerre de Restauration, (1863-1865) Guerre de Sécession (1861-1865) guerre civile Expédition du Mexique (1861-1867) Guerre des Dix Ans (1868-1878) Guerre du Paraguay (1864 - 1870) Guerre du Pacifique (1879-1884) (1879 - 1884) Guerre civile mexicaine 1910 Guerre du Chaco (1932-1935) La Violencia (1948-1957) guerre civile en Colombie Guerre de cent heures (1969) Guerre des Malouines (1982)
(de meme pour le terrorisme , pour un terrorisme religieux , il peut y avoir des terrorismes mafieux , nationalistes en tout genre dans le monde en Corse , Basque , Sri Lankais , Méxique ... ou terrorisme politiques d'extreme gauche brigade rouge , mouvement révolutionaire en Colombie, Corée du nord, Birmanie ... ou d'extreme droite , identitaire en afrique ... et a travers le monde)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_massacres
CONCLUSIONS
Il est surement 10 fois moins dangereux , d'avoir un but religieux , que de ne pas en avoir
Des guerres de religions il y en a eu, mais des guerres sans religions aussi, et en bien plus grand nombres d’un stricte point de vus Historique (il n’y a qu’a faire un stricte décomptage simple)
Si les guerres de religions sont douloureuses pour les croyants et implique leur foi selon les non croyants, alors les guerres sans religion doivent être bien plus douloureuses pour les non-croyants et leur philosophie, ne pas le reconnaitre serait comme ne pas reconnaitre les guerres comme vraiment religieuses, mais seulement une religion comme un élément parmis d’autres présent dans un conflit avec des buts tout autres
Dans tout les cas les non croyants on au minimum autant a se reprocher, voir beaucoup plus dans les guerres, que les croyants
DIVINI REDEMPTORIS
LETTRE ENCYCLIQUE DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XI ; LE COMMUNISME ATHÉE 19/03/1937
[...]4. En face d'un pareil danger, l'Eglise Catholique ne pouvait se taire et, en fait, elle n'a pas gardé le silence. Le Siège Apostolique, qui a pour mission spéciale la défense de la vérité, de la justice, de tous les biens éternels niés et combattus, par le communisme, le Siège Apostolique. tout particulièrement, n'a pas manqué d'élever la voix. Depuis l'époque où des groupes intellectuels prétendirent libérer la civilisation humaine des liens de la morale et de la religion, Nos prédécesseurs attirèrent l'attention du monde, d'une façon claire et explicite, sur les conséquences de la déchristianisation de la société humaine. Quant au communisme, déjà en 1846, Notre vénéré Prédécesseur, Pie IX, de sainte mémoire, portait une condamnation solennelle, confirmée plus tard dans le Syllabus, contre " cette doctrine néfaste qu'on nomme le communisme, radicalement contraire au droit naturel lui-même ; pareille doctrine, une fois admise, serait la ruine complète de tous les droits, des institutions, des propriétés et de la société humaine elle-même " (1).
Plus tard. Notre Prédécesseur, Léon XIII, d'immortelle mémoire, dans son Encyclique Quod Apostolici muneris, définissait le communisme : " Une peste mortelle qui s'attaque à la moelle de la société humaine et qui l'anéantirait " (2). Avec clairvoyance Léon XIII montrait qu'à l'origine de l'athéisme des masses, en cette époque de progrès technique, se trouve une philosophie qui, depuis des siècles, tente de séparer la science et la vie de la foi et de l'Eglise.
5. Nous-même, durant Notre pontificat, Nous avons souvent dénoncé, et avec une pressante insistance, les courants d'athéisme qui croissent d'une façon alarmante. En 1924, quand Notre mission de secours revenait des pays de l'Union Soviétique, Nous avons protesté contre le communisme, dans une allocution spéciale, qui s'adressait au monde entier (3).[...]
[...] Même les ennemis les plus acharnés de l'Eglise, qui dirigent de Moscou cette lutte contre la civilisation chrétienne, témoignent, par leurs attaques incessantes en paroles et en actes, que la Papauté continue fidèlement, encore de nos jours, à défendre le sanctuaire de la religion chrétienne et qu'elle a mis en garde contre le péril communiste plus souvent et d'une manière plus persuasive que n'importe quel autre pouvoir public de ce monde.[...]
[...]19. Cependant les douloureux effets de cette propagande sont sous nos yeux. Là où le communisme a pu s'affirmer et dominer, - et ici Nous songeons avec une particulière affection paternelle aux peuples de la Russie et du Mexique,- il s'est efforcé par tous les moyens de détruire (et il le proclame ouvertement) la civilisation et la religion chrétiennes jusque dans leurs fondements, d'en effacer tout souvenir du coeur des hommes, spécialement de la jeunesse. Evêques et prêtres ont été bannis, condamnés aux travaux forcés, fusillés et mis à mort de façon inhumaine ; de simples laïques, pour avoir défendu la religion, ont été suspectés, malmenés, poursuivis et traînés en prison et devant les tribunaux.
20. Et là où, comme en Notre chère Espagne, le fléau communiste n'avait pas eu le temps encore de faire sentir tous les effets de ses théories, il s'est déchaîné, hélas ! avec une violence plus furieuse. Ce n'est pas l'une ou l'autre église, tel ou tel couvent qu'on a abattus, mais quand ce fut possible, ce sont toutes les églises et tous les couvents et toute trace de la religion chrétienne qu'on a voulu détruire, même quand il s'agissait des monuments les plus remarquables de l'art et de la science ! La fureur communiste ne s'est pas contentée de tuer des évêques et des milliers de prêtres, de religieux et de religieuses, s'en prenant plus particulièrement à ceux et à celles qui justement s'occupaient avec plus de zèle des ouvriers et des pauvres, mais elle fit un nombre beaucoup plus grand de victimes parmi les laïques de toute classe, qui, encore maintenant, chaque jour, peut-on dire. sont massacrés en masse pour le seul fait d'être bons chrétiens ou du moins opposés à l'athéisme communiste. Et cette épouvantable destruction est perpétrée avec une haine, une barbarie, une sauvagerie qu'on n'aurait pas cru possibles en notre temps. Aucun particulier de jugement sain, aucun homme d'Etat, conscient de sa responsabilité, ne peut, sans frémir d'horreur, penser que les événements d'Espagne pourraient se répéter demain en d'autres nations civilisées.
21. Or, on ne peut dire que de telles atrocités soient de ces phénomènes passagers qui accompagnent d'ordinaire toute grande révolution, des excès isolés d'exaspération comme il s'en trouve dans toutes les guerres; non, ce sont les fruits naturels d'un système qui est dépourvu de tout frein intérieur. Un frein est nécessaire à l'homme pris individuellement comme à l'homme vivant en société. Même les peuples barbares trouvèrent ce frein dans la loi naturelle gravée par Dieu dans l'âme humaine. Et quand cette loi naturelle fut mieux observée, on vit des nations anciennes monter à un niveau de grandeur qui étonne encore, plus qu'il ne conviendrait, des observateurs superficiels de l'histoire. Mais lorsque du coeur des hommes l'idée même de Dieu s'efface, leurs passions débridées les poussent à la barbarie la plus sauvage.
22. C'est, hélas ! le spectacle qui s'offre à nous : pour la première fois dans l'histoire nous assistons à une lutte froidement voulue et savamment préparée de l'homme contre " tout ce qui est divin " (9). Le communisme est par sa nature antireligieux et considère la religion comme " l'opium du peuple ", parce que les principes religieux qui parlent de la vie d'outre-tombe empêchent le prolétaire de poursuivre la réalisation du paradis soviétique, qui est de cette terre.
23. Mais on ne foule pas aux pieds impunément la loi naturelle et son Auteur : le communisme n'a pu et ne pourra réaliser son but, pas même sur le plan purement économique. Il est vrai qu'en Russie il a contribué à secouer hommes et choses d'une longue et séculaire inertie et à obtenir par des moyens souvent sans scrupules quelques succès matériels; mais nous savons par des témoignages non suspects, dont certains sont récents, que de fait, ce qu'il s'était promis, il ne l'a pas atteint; sans compter l'esclavage que le terrorisme a imposé à des millions d'hommes. Même sur le terrain économique, on ne peut se passer de la morale, du sentiment moral de la responsabilité, pour lequel il n'y a pas de place dans un système aussi matérialiste que le communisme. Pour en tenir lieu, il n'y a que le terrorisme, tel que précisément nous le voyons maintenant en Russie, où les anciens camarades de conspiration et de lutte se détruisent les uns les autres : un terrorisme qui. au demeurant, ne réussit pas à endiguer la corruption morale, ni même à empêcher la désorganisation de la structure sociale.
24. En parlant ainsi, Nous ne voulons aucunement condamner en masse les peuples de l'Union Soviétique, auxquels Nous portons une affection paternelle.
Nous savons que beaucoup d'entre eux gémissent sous le joug qui leur est imposé de force par des hommes souvent étrangers aux véritables intérêts du pays et Nous reconnaissons que beaucoup d'autres ont été trompés par des espérances fallacieuses. Ce que Nous accusons, c'est le système, ses auteurs et ses fauteurs, qui ont considéré la Russie comme un terrain plus propice pour faire l'expérience d'une théorie élaborée depuis des dizaines d'années, et qui de là continuent à la propager dans le monde entier. [...]
Nazisme : Nuit des Longs Couteaux , Erich Klausener et l'Action catholique
La nuit des Longs Couteaux, est le nom donné à l'ensemble des assassinats perpétrés par les nazis en Allemagne entre les 29 juin et 2 juillet 1934, le terme se référant plus spécifiquement à la nuit du 29 au 30 juin 1934.
Erich Klausener (Düsseldorf 25 janvier 1885-Berlin 30 juin 1934), était un homme politique allemand catholique, assassiné lors de la nuit des Longs Couteaux
Dirigeant de l'Action catholique depuis 1928
L'Action catholique est le nom d'ensemble des mouvements créés par l'Église catholique au
XXe siècle dans le cadre du catholicisme social à destination de catégories précises de la société.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Klausener
Edith Stein
Edith Stein, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, née le 12 octobre 1891 à Breslau, dans l'Empire allemand, déportée le 2 août 1942, internée au camp d'Auschwitz, dans le territoire polonais occupé par l'Allemagne nazie où elle fut mise à mort le 9 août 1942, est une philosophe et théologienne allemande d'origine juive devenue religieuse carmélite.
Elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II le 11 octobre 1998. « Philosophe crucifiée », co-sainte patronne de l'Europe par le pape Jean-Paul II le 1er octobre 1999, à l'ouverture du synode des évêques sur l'Europe, en même temps que Brigitte de Suède et Catherine de Sienne
.
Née dans une famille juive, elle passe par une phase d'athéisme. Étudiante en philosophie, elle est la première femme à présenter une thèse dans cette discipline en Allemagne, puis continue sa carrière en tant que collaboratrice du philosophe allemand Edmund Husserl, le fondateur de la phénoménologie.
Une longue évolution intellectuelle et spirituelle la conduit au catholicisme auquel elle se convertit en 1921. Elle enseigne alors et donne des conférences en Allemagne, développant une théologie de la femme, ainsi qu'une analyse de la philosophie de Thomas d'Aquin et de la phénoménologie.
Interdite d'enseignement par le régime national-socialiste, elle décide d'entrer au Carmel, où elle devient religieuse sous le nom de Sœur « Thérèse-Bénédicte de la Croix ». Arrêtée par la SS, elle est déportée et meurt « pour son peuple » à Auschwitz.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edith_Stein
Le Pape et le Nazisme
Le pape Pie XI avait dénoncé le nazisme dans l'encyclique Mit Brennender Sorge le 21 mars 1937. Ce texte, rédigé en allemand (fait rarissime pour une encyclique) et lu à la messe dans toutes les églises d'Allemagne
" aux vénérables Frères, Archevêques et Évêques d'Allemagne et autres Ordinaires en paix et Communion avecle Siège Apostolique sur la situation de l'Église catholique dans l'Empire allemand[...] "
" [...] Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine — toutes choses qui tiennent dans l'ordre terrestre une place nécessaire et honorable — quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d'une conception de la vie répondant à cette foi [...] "
" [...] Nous avons pesé chacun des mots de Cette lettre à la balance de la vérité, et de l'amour aussi. Nous ne voulions, ni par un silence inopportun devenir complice de l'équivoque, ni par trop de sévérité exposer à l'endurcissement le coeur d'aucun de ceux qui vivent sous Notre responsabilité de Pasteur et auxquels Notre amour de Pasteur ne s'applique pas moins du fait que, pour l'heure, ils se fourvoient dans les chemins de l'erreur et de l'infidélité [...] "
" [...] Alors, Nous en sommes certain, les ennemis de l'Église, qui s'imaginent que leur heure est venue, reconnaîtront bientôt qu'ils s'étaient réjouis trop vite et qu'ils avaient trop tôt pris en main la bêche du fossoyeur. Alors le jour luira où, succédant aux hymnes de triomphe prématurés des ennemis du Christ, s'élèvera vers le ciel, du coeur et des lèvres des fidèles, le Te Deum de la délivrance : un Te Deum de reconnaissance envers le Très-Haut, un Te Deum d'allégresse à la vue du peuple allemand tout entier, même avec ses membres aujourd'hui fourvoyés, revenant à la religion, et, dans une foi purifiée par la souffrance, ployant de nouveau le genou devant le Roi des temps et de l'éternité, Jésus-Christ, se disposant enfin, dans la lutte contre ceux qui nient Dieu et ruinent l'Occident chrétien, à reprendre, en harmonie avec tous les hommes de bonne volonté de tous les peuples, la mission que les plans de l'Éternel lui ont assignée. [...] "
SUMMI PONTIFICATUS ; LETTRE ENCYCLIQUE DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XII (Donné à Castel-Gandolfo près Rome, le 20 octobre de l'an 1939)
[...]Et les nations en se développant et en se différenciant selon les diverses conditions de vie et de culture, ne sont pas destinées à mettre en pièces l'unité du genre humain, mais à l'enrichir et à l'embellir par la communication de leurs qualités particulières et par l'échange réciproque des biens, qui ne peut être possible et en même temps efficace que quand un amour mutuel et une charité vivement sentie unissent tous les enfants d'un même Père et toutes les âmes rachetées par un même sang divin.
L'Eglise du Christ, fidèle dépositaire de la divine sagesse éducatrice, ne peut penser ni ne pense à attaquer ou à mésestimer les caractéristiques particulières que chaque peuple, avec une piété jalouse et une compréhensible fierté, conserve et considère comme un précieux patrimoine. Son but est l'unité surnaturelle dans l'amour universel senti et pratiqué, et non l'uniformité exclusivement extérieure, superficielle et par là débilitante.[...]
En juillet 1943, Hitler a voulu éliminer Pie XII
Il y a bien eu un plan nazi pour tuer Pie XII : enquête du journal « Avvenire ». Trois officiers allemands avaient prévenu l’Italie.
« En juillet 1943, Hitler a voulu éliminer Pie XII », titre le quotidien catholique italien « Avvenire » du 16 juin 2009, sous la plume de Diego Vanzi : Hitler voulait faire enlever et tuer Pie XII.
Des rumeurs à ce sujet avaient été mises en lumière en 1972 : l'ancien général des SS, Karl Wolf (mort en 1984), en avait parlé, à propos de sa propre rencontre avec le pape du 10 mai 1944.
Mais un plan plus concret est évoqué par le Quartier général pour la Sécurité du Reich (« Reichssicherheitsamt ») de Berlin après le 25 juillet 1945.
http://www.pie12.com/index.php?post/2009/06/17/114-en-juillet-1943-hitler-a-voulu-eliminer-pie-xii
LE COURAGE DE PIE XII
Le New York Times, édition du 10/1/40 signale qu’en Janvier 40, malgré les protestations du gouvernement fasciste de Mussolini, le Vatican nomme deux Juifs à l’Académie des Sciences du Vatican.
En Octobre 1945, le Congrès Juif Mondial offre 20.000 dollars au Vatican, en reconnaissance des efforts de la Sainte Eglise Catholique Romaine dans le sauvetage des Juifs persécutés par le nazisme et le fascisme. (New York Times 11 Octobre 1945)
MARCUS MELCHIOR, GRAND RABBIN DU DANEMARK, (RESCAPE DE LA SHOAH) (cité par David Dallin, « le mythe du pape d’Hitler » TEMPORA 2007 : « Si le pape avait parlé, Hitler aurait massacré beaucoup plus que six millions de Juifs et peut être 10 millions de catholiques. »
http://www.terredisrael.com/wordpress/?p=16891
Pinchas Lapide, ancien consul d'Israël à Milan, en a collecté de nombreux. Dans son livre " Three Popes and the Jews " 1967, il écrit que le rôle de Pie XII " a été déterminant pour sauver au minimum 700 000, si ce n'est 860 000 juifs, d'une mort certaine aux mains des nazis ".
Sermon de l'évêque et cardinal de Munster, Clemens August comte von Galen
le dimanche 3 août 1941 dans l'église de St Lambert, à Münster.
[...]Comme j’en ai été bien informé, dans les hôpitaux et les hospices de la province de Westphalie sont préparés des listes de pensionnaires qui sont classés en tant que "membres improductifs de la communauté nationale" et doivent être enlevé de ces établissements et être ensuite tués rapidement. La première partie des patients est partie de l'hôpital de malades mentaux de Marienthal, près de Münster, au cours de cette semaine. Des hommes et des femmes allemands![...]
[...]Quand j'ai eu connaissance de l'intention d'enlever des patients de Marienthal, j'ai déposé le 28 juillet une plainte chez le procureur de Münster, au tribunal du Land à Münster, et à Monsieur le président de la Police par lettre recommandée ayant la teneur suivante :
"Selon l'information que j'ai reçue il est projeté au cours de cette semaine (la date a été mentionnée comme étant celle du 31 juillet) de déplacer un grand nombre de patients internés de l'hôpital provincial de Marienthal, classés comme 'membres improductifs de la communauté nationale ', à l'hôpital psychiatrique d’Eichberg, où ils doivent être intentionnellement tué comme on croit généralement que cela s’est produit dans le cas de patients enlevés d'autres établissements.[...]
[...] D’information au sujet de ma démarche, aucune ne m’est venue en retour que ce soit du procureur ou de la police. J'avais déjà écrit le 26 juillet aux autorités de la Province de Westphalie qui sont responsables du fonctionnement de l'hôpital psychiatrique et des patients confiés à eux pour veiller sur eux et pour les soigner, protestant dans les termes les plus forts. Cela n'a eu aucun effet. Le premier transport des victimes innocentes sous sentence de mort a quitté Marienthal. Et de l'hôpital de Warstein, ce sont, comme je l’ai entendu, 800 patients qui ont été déjà enlevés.[...]
[...]Si on l'admet, une fois, que les hommes ont le droit de tuer leurs prochains "improductifs" – quoique cela soit actuellement appliqué seulement à des patients pauvres et sans défenses, atteints de maladies - alors la voie est ouverte au meurtre de tous les hommes et femmes improductifs: le malade incurable, les handicapés qui ne peuvent pas travailler, les invalides de l’industrie et de la guerre. La voie est ouverte, en effet, pour le meurtre de nous tous, quand nous devenons vieux et infirmes et donc improductifs. Alors on aura besoin seulement qu’un ordre secret soit donné pour que le procédé, qui a été expérimenté et éprouvé avec les malades mentaux, soit étendu à d'autres personnes "improductives", qu’il soit également appliqué à ceux qui souffrent de tuberculose incurable, qui sont âgés et infirmes, aux personnes handicapées de l'industrie, aux soldats souffrant de graves blessures de guerre !
Alors aucun homme ne sera en sûreté : n’importe quelle commission pourra le mettre sur la liste des personnes "improductives", qui dans leur jugement sont devenues "indignes de vivre". Et il n'y aura aucune police pour le protéger lui, aucun tribunal pour venger son meurtre et pour amener ses meurtriers à la justice. Qui pourra alors avoir une quelconque confiance dans un médecin? Il pourrait signaler un patient comme improductif et pourraient être alors données des instructions pour le tuer!
On ne peut s’imaginer, la dépravation morale, la méfiance universelle qui s'étendra au coeur même de la famille, si cette doctrine terrible est tolérée, admise et mise en pratique. Malheur aux hommes, malheur au peuple allemand quand le saint commandement de Dieu : "Tu ne tueras pas ! ", que le seigneur a donné au Sinaï dans le tonnerre et les éclairs, que Dieu notre créateur a écrit dans la conscience de l'homme au commencement, si ce commandement n'est pas simplement violé mais sa violation est tolérée et exercée impunément ! [...]
(quelques dizaines de prêtres qui avait diffusé son sermon furent arrêté et prirent le chemin de Dachau et y trouvère la mort pour certains, J.Rovan Histoire de l'allemagne op. cit. p. 691)
Témoignage chrétien
Témoignage chrétien est le nom d'un mouvement de résistance française, pendant la Seconde Guerre mondiale, dont le principal animateur a été le père Pierre Chaillet et dont la principale activité a consisté à éditer et à diffuser clandestinement Les Cahiers du Témoignage Chrétien. De 1941 à 1944
I. « France, prends garde de perdre ton âme ». Nov. 1941. R.P. Fessard, R.P. Chaillet.
II-III « Notre combat ». Déc. 1941-janv.1942. R.P. Chaillet, Stanislas Fumet.
IV-V « Les racistes peints par eux mêmes ». Févr.-mars 1942, R.P. Chaillet, Pasteur de Pury.
VI-VII « Antisémites ». Avril-mai 1942, R.P. Chaillet, R.P. Ganne, J. Hours, R.P. de Lubac.
VIII-IX « Droits de l’homme et du chrétien », Juin-Juillet 1942, R.P. Chaillet, R.P. de Lubac.
X-XI « Collaboration et fidélité », Oct.-nov. 1942, R.P. Chaillet, R.P. Fessard, R.P. de Lubac.
XII « Les voiles se déchirent » cahier saisi et détruit par la police.
XIII-XIV « Défi », Janv.-févr. 1943, Cardinal Hlond, R.P. Chaillet.
XV-XVI « Les voiles se déchirent », Août 1943, J. Vialatoux, R.P. Chaillet, R.P. de Lubac.
XVII « Déportation », Juin 1943, A. Mandouze.
XVIII-XIX « « Où allons nous ? Message de Bernanos », Août-sept. 1943, G. Bernanos, R.P. Chaillet.
XX-XXI-XXII-XXIII « Alsace et Lorraine terres françaises ». Oct.-déc 1943, Abbé P. Bockel, E. Baas, R.P. Chaillet, Abbé Held.
XXIV « Puissance des ténèbres », Mars 1944, R. d’Harcourt, R.P. Chaillet.
XXVI-XXVII, « Exigences de la Libération », Mai 1944, A. Mandouze, R.P. Chaillet, R.P. Chambre, R. d’Harcourt, R.P. de Montcheuil.
Document " Mémoire et réconciliation : L’Église et les fautes du passé "
"Mémoire et repentance"
Lors de la conférence de presse du 7 mars 2000 présentant le document de la Commission théologique internationale (C.T.I), après le cardinal Roger Etchegaray, est intervenu le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi et président de la C.T.I.
[...] Qui plus est, dans toute l’histoire de l’Église, on ne rencontre aucun précédent de demandes de pardon pour les fautes du passé formulées par le Magistère. Certes, les Conciles et les décrétales du Pape sanctionnaient les abus dont s’étaient rendus coupables les clercs ou les laïcs, et de nombreux pasteurs s’efforçaient sincèrement de les corriger. Pourtant, très rares ont été les occasions où les autorités de l’Église - Pape, évêques ou conciles - ont reconnu ouvertement les fautes ou les abus dont ils s’étaient eux-mêmes rendus coupables. Un exemple célèbre nous est fourni par le Pape réformateur Adrien VI qui reconnut ouvertement, dans un message à la Diète de Nuremberg du 25 novembre 1522, " les abominations, les abus (...) et les prévarications dont s’était rendue coupable "la cour romaine" de son temps, maladie (...) profondément enracinée et développée, propagée de la tête aux membres " (7). Adrien VI déplorait des fautes contemporaines, précisément celles de son prédécesseur immédiat, Léon X et de sa Curie, sans toutefois y associer une demande de pardon. [...]
[...] Non seulement Jean-Paul II ravive le regret pour les " souvenirs douloureux " qui scandent l’histoire des divisions entre chrétiens, comme l’avaient fait Paul VI et le Concile Vatican II (18), mais il étend aussi la richesse du pardon à une multitude de faits historiques dans lesquels l’Église ou des groupes particuliers de chrétiens ont été impliqués à des titres divers (19). Dans la Lettre apostolique Tertio millennio adveniente (20), le Pape souhaite que le Jubilé de l’An 2000 soit l’occasion de purifier la mémoire de l’Église de " toutes les formes de contre-témoignage et de scandale " qui se sont succédé au cours du millénaire passé (21).
L’Église est invitée à " prendre en charge, avec une conscience plus vive, le péché de ses fils ". Elle " reconnaît comme siens ses fils pécheurs ", et elle les incite à se purifier, par le repentir, des erreurs, des infidélités, des incohérences, des lenteurs (22). La responsabilité des chrétiens dans les maux de notre temps est également évoquée (23), même si l’accent est surtout mis sur la solidarité de l’Église d’aujourd’hui avec les fautes du passé, dont certaines sont explicitement mentionnées, comme la division entre chrétiens (24), ou " les méthodes de violence et d’intolérance " utilisées dans le passé pour évangéliser (25). [...]
[...] Il faut ajouter au contre-témoignage de la division entre chrétiens celui des diverses occasions où, au cours du millénaire passé, ont été utilisés des moyens douteux pour obtenir des fins justes, telles que la prédication de l’Évangile ou la défense de l’unité de la foi : " Un autre chapitre douloureux sur lequel les fils de l’Église ne peuvent pas ne pas revenir, en esprit de repentir : le consentement donné, surtout en certains siècles, à des méthodes d’intolérance et même de violence dans le service de la vérité " (78). Nous faisons allusion aux formes d’évangélisation qui ont utilisé des instruments impropres pour annoncer la vérité révélée, ou qui n’ont pas opéré un discernement évangélique adapté aux valeurs culturelles des peuples, ou qui n’ont pas respecté les consciences des personnes à qui la foi était présentée, ainsi qu’aux formes de violence exercées dans la répression et la correction des erreurs.
On doit réserver une attention analogue aux omissions possibles dont les fils de l’Église se seraient rendus responsables dans diverses situations, à propos de la dénonciation des injustices et des violences : " Il y a aussi le manque de discernement de nombreux chrétiens face aux situations de violation des droits humains fondamentaux. La demande de pardon vaut aussi pour tout ce qui a été omis ou tu, par faiblesse ou évaluation erronée, pour ce qui a été fait ou dit de manière incertaine ou peu adaptée " (79). [...]
[...]La Shoah fut certes le résultat d’une idéologie païenne, le nazisme, animée d’un antisémitisme sans pitié, qui non seulement méprisait la foi, mais niait aussi la dignité même du peuple juif. Cependant, " il faut aussi nous demander si la persécution du nazisme envers les juifs n’a pas été facilitée par les préjugés antijuifs, présents dans les esprits et les coeurs de certains chrétiens (...). Les chrétiens ont-ils offert toute l’aide possible aux persécutés et, en particulier, aux juifs ? " (85). Il y eut, sans aucun doute, beaucoup de chrétiens qui risquèrent leur vie pour sauver et aider des juifs de leur connaissance. Mais il semble également vrai " qu’à côté de tels hommes et femmes courageux, la résistance spirituelle et l’action concrète des autres chrétiens n’ont pas été celles que l’on aurait pu attendre de disciples du Christ " (86). [...]
Le darwinisme et l’holocauste nazi
Les chefs nazis et les grands biologistes allemands du début du XXe siècle ont révélé dans leurs écrits que la théorie de Charles Darwin et ses publications ont eu une influence majeure sur la politique nazie. Hitler croyait que le bassin de gènes humains pouvait être amélioré par l’utilisation d’un élevage sélectif semblable à celui que les éleveurs pratiquent afin de produire des races de bétail supérieures. Dans la formulation de ses politiques raciales, le gouvernement hitlérien reposait en grande partie sur le darwinisme, en particulier sur les élaborations de Spencer et Haeckel. Il en résulte que l’une des politiques centrales de l’administration hitlérienne était le développement et l’implantation de politiques visant à protéger la «race supérieure». Ceci menait à empêcher les «races inférieures» de se mêler à celles qui étaient jugées supérieures, dans le but de réduire les risques de contamination du bassin de gènes humains ci-haut mentionné. La croyance en une «race supérieure» était fondée sur la théorie de l’inégalité de groupe à l’intérieur de chaque espèce, une présomption majeure et une exigence de la théorie darwinienne de la «survie des plus forts.» Cette philosophie a mené à la « solution finale », l’extermination d’environ six millions de Juifs et quatre millions d’autres individus issus de races jugées inférieures par les scientifiques allemands.
«Les Allemands étaient de race supérieure, destinés pour un futur évolutif glorieux. C’est pour cette raison qu’il était essentiel que les Juifs soient ségrégués; autrement, les mariages entre races différentes se seraient produits. Si cela s’était produit, tous les efforts de la nature visant ‘à établir un pallier évolutif supérieur auraient été futiles.’ (Mein Kampf;Hitler).»
http://www.creationnisme.com/2009/05/holocauste/
"Chez les sauvages, les individus faibles de corps ou d’esprit sont promptement éliminés, et les survivants se font ordinairement remarquer par leur vigoureux état de santé. Quant à nous, hommes civilisés, nous faisons, au contraire, tous nos efforts pour arrêter la marche de l’élimination ; nous construisons des hôpitaux pour les idiots, les infirmes et les malades ; nous faisons des lois pour venir en aide aux indigents ; nos médecins déploient toute leur science pour prolonger autant que possible la vie de chacun. On a raison de croire que la vaccine a préservé des milliers d’individus qui, faibles de constitution, auraient succombé à la variole. Les membres débiles des sociétés civilisées peuvent donc se reproduire indéfiniment. Or, quiconque s’est occupé de la reproduction des animaux domestiques sait, à n’en pas douter, combien cette perpétuation des êtres débiles doit être nuisible à la race humaine." La descendance de l’homme et la sélection sexuelle (1871), Charles Darwin, éd. C.Reinwald et Cie, 1891, p. 144
Darwinisme sociétal
On peux pensé également que le Darwinisme peut inspirer ou influencer le capitalisme (Darwinisme économique), les êtres Humains les plus riches meritent leurs richesses puisque plus évolués, les êtres Humains les plus pauvres meritent leurs pauvretés puisque moins évolués (selon la théorie)
Socialement , le lien pourait se faire ainsi : Darwinisme = animalité = loi de la jungle = loi du plus fort
Politiquement les élites politiques qui se croient plus évolués que le citoyen lambda, ont tendance a aller contre le peuple quans le peuple est contre les élites, ce qui peut conduire a un manque de démocratie voir un certains degré de totalitarisme
Au niveau scolaire des écoles, certains maitres ou professeurs, peuvent considerer les élèves les moins doués ou le plus en echec comme moins évolués ou génétiquement inférieurs aux autres, et peuvent les laisser en echec scolaire theoriquement normal pour certains d'entre eux (même les enfants peuvent se ressentir ainsi en apprenant l'évolution)
Les religions et les croyants eux peuvent être considérés comme moins évolués, part rapport aux athées plus évolués qui se crois moderne dans leur absence de Dieu, en comparaison au passé ou Dieu etait plus répandus, ce qui peut mener a un racisme des non croyants vis a vis des croyants
Comme le racisme envers les Africains qui parraissaient physiquement plus proche des singes moins intelligents et donc moins évolués, que les occidentaux qui parraissent plus éloignés physiquement des singes et donc plus évolués et plus intélligent (selon la théorie, mais scientifiquement contester), et même aujourd'hui et dans le futur, l'humanité toujours en évolution peut faire apparaitre une nouvelle espece humaine une nouvelle race humaine, qui peut faire renaitre le racisme de ceux qui ce croit plus évolués
"Quant a la conformation physique, c'est la sélection des individus un peu mieux doués et l'élimination de ceux qui le sont un peu moins et non la conservation d'anomalies rares et prononcés , qui détermine l'amélioration d'une espèce . Il en est de même pour les facultés intellectuels ; les hommes les plus capables , dans chaque rang de la société , réussissent mieux que ceux qui le sont moins , et, si il n'y a pas d'autres d'obstacles, ils tendent, par conséquent, a augmenter en nombre ." La descente de l’homme Charles Darwin, I.5 p. 147-155
La Société Pure - De Darwin À Hitler - Pichot, André
Résumé :
De quelle, façon les notions de race , de groupe ethnique , de correction génétique sont-elles utilisées, sous couvert de légitimité scientifique, à des fins politiques ? Cet ouvrage retrace l'histoire des conceptions biologiques de la société et de leurs applications racistes et eugénistes depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours. André Pichot y analyse les relations qu'entretiennent science, politique et idéologie, et s'appuie sur des exemples précis : celui du nazisme, mais aussi celui de programmes de recherches eugénistes, lancés ou subventionnés par d'éminentes organisations scientifiques, dès le début du XXe siècle. Et, aujourd'hui, alors que la génétique moléculaire domine la biologie, il met en garde contre d'autres avatars du rêve d'une société pure .
A propos de l'auteur :
André Pichot, épistémologue et historien des sciences, est chercheur au CNRS. Il est l'auteur, entre autres, dune Histoire de la notion de vie (Tel, 1993), de Petite Phénoménologie de la connaissance (Aubier, 1991) et d'une Histoire de la notion de gène (Champs-Flammarion, 1999).
http://www.decitre.fr/livres/La-societe-pure.as
Darwin méconnu - De l'intuition à l'aveuglement, des sciences naturelles au totalitarisme raciste ; Jacques Henry
Darwin est un monstre sacré de notre univers intellectuel : le découvreur de l'Évolution, le champion du struggle for li f e et de la sélection naturelle, le naturaliste qui a fait de la biologie l'un des fondements de notre laïcité.
Mais sait-on qu'il est aussi le père du racisme scientifique, et que ses théories sont explicitement grosses d'une dimension totalitaire ? Qu'il a théorisé sur l'Irlandais malpropre, les abjects habitants de la Terre de Feu, les barbares grossiers, les sauvages ignobles et infects, les idiots microcéphales, les mères de famille australiennes incapables d'exercer leur conscience ? Qu'il a vu dans l'aborigène une sous-espèce intermédiaire entre le singe et l'homme ? Cet ouvrage, qui laisse largement la parole à Darwin lui-même, propose une analyse enlevée mais rigoureuse des pages méconnues de l'auteur de L'Origine des espèces.
Il ouvre ainsi des perspectives inattendues sur la philosophie de la transformation des espèces, la genèse du racisme européen, et la responsabilité du scientifique.
L'auteur en quelques mots...
Jacques Henry est ingénieur et professeur d'histoire et philosophie des sciences.
http://www.decitre.fr/livres/Darwin-meconnu.aspx/9782755403671
Pie XII et les juifs : Le mythe du Pape d'Hitler de David G. Dalin
Présentation de l'éditeur
"Pie XII n'a pas été le pape d'Hitler, comme certains de ses détracteurs voudraient nous le faire croire. Bien au contraire, ce pape de la Seconde Guerre mondiale a lutté, dès les premières heures du régime nazi, pour sauver les victimes de l'antisémitisme. Par une multitude de faits historiquement établis, le rabbin et professeur Dalin démonte le mythe qui affirme que Pie XII serait le "Pape d'Hitler", prouvant ainsi l'inanité d'attaques scandaleuses tel l'ouvrage de John Cornwell intitulé The Hitler's pope. " Imputer la condamnation qui revient à Hitler et aux Nazis à un pape qui s'opposa à eux et était ami des juifs est une abominable calomnie. Quels que soient leurs sentiments vis-à-vis du Catholicisme, les juifs ont le devoir de rejeter toute polémique qui s'approprie la Shoah pour l'utiliser dans une guerre des progressistes contre l'Église catholique. Si un tel combat devait être couronné de succès, cela minerait les fondements du Christianisme ainsi que du Judaïsme, du fait de l'incommensurable mépris de la vérité et de la religion traditionnelle dont ces détracteurs sont animés ". Rétablir la vérité, c'est le leitmotiv du rabbin Dalin. Et il s'exécute de manière magistrale, nous faisant pénétrer dans les coulisses diplomatiques de l'Histoire et réclamant pour Pie XII le titre de "Juste des Nations" en reconnaissance des si nombreuses vies juives sauvées par ce pape.
LE RABBIN DAVID DALIN, spécialiste de l'Histoire juive américaine et des relations juives et chrétiennes, professeur d'Histoire et de Sciences- Politiques à Ave Maria University, est auteur de plusieurs livres sur l'Histoire juive, en particulier Religion and State in the American Jewish experience, sélectionné par Choice comme l'un des meilleurs travaux académiques en 1998.
PIE XII ET LES JUIFS, LE MYTHE DU PAPE D'HILTER a obtenu une très large audience à sa sortie aux États-Unis en juillet 2005 (plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires vendus), touchant à la fois conservateurs et républicains, catholiques et juifs, et autres amateurs de livres religieux ou historiques.